Blanchiment
des dents : " le peroxyde d’hydrogène placé sous surveillance "
Alors
que le peroxyde d’hydrogène est devenu à la mode pour blanchir les dents, les
autorités sanitaires s’inquiètent des risques pour la santé. Et décident
d’encadrer plus précisément la distribution de ce cosmétique.
Le
peroxyde d’hydrogène n’est pas un médicament ou un dispositif médical, mais un
produit cosmétique. Publiée dans le Journal officiel, une décision encadre
désormais strictement la mise sur le marché et l’utilisation de cette substance
très largement utilisée pour le blanchiment des dents. Mais pas sans risques.
En
2012, un arrêté a interdit en France l’utilisation de produits dont la
concentration en peroxyde d’hydrogène dépasse 6 %. Et ce « dans la mesure où
ces produits présentent des risques d’effets aigus […] tels que
l’hypersensibilité dentaire l’irritation des muqueuses, l’altération de
l’émail pouvant conduire à une usure prématurée voire à une fragilisation de la
dent, et qu’ils sont donc considérés comme non sûrs ».
Quant
aux produits dont la concentration est comprise entre 0,1 % et 6 %, ils peuvent
être considérés comme « sûrs », mais sous certaines conditions. Sur son site
Internet, le ministère des Affaires sociales et de la Santé précise qu’ils «
peuvent être vendus uniquement à des chirurgiens dentistes et seulement en vue
d’une utilisation chez les adultes ». Cette restriction de distribution est
justifiée « au regard des risques qui nécessitent un examen clinique préalable
et une première application par le chirurgien dentiste pour chaque cycle
d’utilisation ».